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Il est certain que le lieu a été habité très tôt, dès la préhistoire. Nous le savons par les traces, les vestiges, laissés par ces occupants. Pour les périodes plus proches de nous, des documents donnent de précieux renseignements. Voici un bref aperçu de l’histoire du village.

Le paléolithique : un biface a été trouvé à la Rebière.

Le néolithique : le dolmen du Peyrat, a hélas disparu. Le « rocher du canon », aux Merles, pourrait être un atelier de polissage.

Village de Saint Martin de Fressengeas en Périgord

L’âge du bronze : la grotte des Fraux, découverte en 1989, ne se visite pas. D’une importance capitale pour la compréhension de cette période, elle renfermait un grand nombre de tessons de poteries, deux peintures, un torque irlandais et de multiples traces de vie et d’activité.

L’époque gallo-romaine : un document ancien mentionne la découverte de tuiles gallo-romaines aux Bardonnies et des fragments de poteries ont été découverts près du village des Merles, dont le nom peut indiquer une occupation à cette période (domaine de Merulius)

Le Moyen-âge : le village était vraisemblablement bâti autour d’un château, disparu de nos jours, mais dont on peut retrouver de probables vestiges : une arbalétrière, utilisée dans la base d’un mur d’une maison de la commune, une marche réemployée dans la construction de l’ancienne demeure Roumy, à l’entrée du village, peut-être les corbeaux de l’ancienne maison Puydoyeux.

eglise Saint Martin de Fressengeas 01

L’église est du 12ème siècle et dépendait du prieuré de Saint Jean de Côle. Elle a été restaurée au 17ème, puis au 20ème. Lors de cette dernière tranche de travaux, des squelettes ont été découverts sous les galets du porche, qui est soutenu par deux colonnes de l’abbaye cistercienne de Peyrouse, disparue elle aussi.

Bas relief de l'église Saint Martin de Fressengeas

On peut apercevoir sur la face sud un bas relief très dégradé par les intempéries représentant Saint Martin.

Le manoir des Merles (manoir de Pavillon, sur les anciennes cartes), bâti par la famille Faurichon, est lui un témoin du 17ème siècle. On trouvait à cette époque deux notaires au bourg et un au Suquet. La population était de 1200 habitants environ.

À la fin du 18ème siècle, Saint Martin a élaboré son cahier de doléances, rédigé par 35 habitants, dont 11 savaient signer. Un ormeau a été planté sur la place et il y restera jusqu’en 1930. Pendant la Révolution, le village a pris le nom de « Freyssengeas » tout court.

Manoir les Merles à Saint Martin de Fressengeas

Le début du 19ème siècle a vu une série de catastrophes (grands froids, disette, épidémies) qui a fait chuter la population à 700 âmes environ. On comptait à ce moment 7 tisserands, 3 tuileries (à la Baine et à Bournazeau) et 6 moulins (la Rebière, Limbeau, Faurie-Basse, 2 à la Côte et Peyrouse, ancien moulin des moines). À la fin du siècle, les écoles de hameaux ont été regroupées au village, dans un local loué, puis la commune a acheté deux bâtiments pour séparer filles et garçons. Ce sont actuellement les maisons Mouret et Moreau. L’exploitation du manganèse a vu le jour à Bournazeau en 1820 et perdurera jusqu’en 1880. La population est alors de 1133 habitants, mais ce chiffre tient compte des ouvriers travaillant à la voie de chemin de fer.

Au début du 20ème siècle, deux foires se tenaient au village : le 26 décembre et le premier lundi de mars (puis le dernier lundi) avec concours de bœufs. En 1912, on a envisagé la construction d’une école mixte, qui ne verra le jour qu’en 1956 après bien des péripéties (ventes de terrains manquées, devis trop élevés…).

Nous n’avons que peu de renseignements sur la 1ère guerre, si ce n’est pour la construction du monument aux morts, dont le devis précise qu’il sera érigé sur le champ de foire et coutera 7500 francs plus 1722 francs pour la grille.

Quant à la seconde guerre, tout le monde se souvient du massacre perpétré aux Merles, le 28 avril 1944 lors duquel dix hommes ont trouvé la mort. Le mois d’avant, un groupe de soldats allemands avait terrorisé les habitants de Saint Martin et avait pris deux otages : le boulanger, M. Jomille, et M. Geoffroy. Si le premier est revenu deux semaines plus tard, le second a été déporté en Allemagne. En janvier 40, un formulaire adressé à la préfecture fait mention de 31 réfugiés strasbourgeois hébergés au village. À la fin de la guerre, en 1945, une réception a été organisée pour le retour des prisonniers. Cette même année, la commune comptait 7 candidats au mérite agricole, dont 5 femmes qui avaient géré l’exploitation agricole seules.

La tempête de 1999 restera elle aussi dans l’histoire, en privant les habitants d’électricité pendant deux longues semaines mais aussi en générant une solidarité qui restera dans les mémoires.

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